L’Âge d’or de la joaillerie
La découverte de l’Amérique a mis à jour de nouvelles mines de diamants et les Temps Modernes démocratisent l’utilisation de cette pierre. La « reine des pierres » n’est plus réservée aux princes, rois ou à l’Église.
En parallèle, de nouvelles techniques bouleversent le monde de l’orfèvrerie. Deux spécialités vont alors se distinguer peu à peu : la bijouterie (travail du métal) et la joaillerie ( taille et art d’assembler les pierres précieuses).
Saphirs, rubis, grenats ou topazes sont de plus en plus utilisés, ce qui libère l’imagination des créateurs qui inventent de nouvelles tailles, multipliant le nombre de facettes. L’invention du strass (verre au plomb) permet aux plus modestes d’acquérir des bijoux.
À partir de cette époque et des années qui vont suivre, de grands joailliers français se lancent sans savoir qu’ils deviendront les grandes maisons d’aujourd’hui (comme Chaumet en 1780, Cartier en 1847, Van Cleef and Arpels en 1896…).